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Les péripéties de Margotte au Liban

19 mai 2012

La suite.

Ma populace préférée,

Il est évident que je n'aurai pas le temps de rédiger tous les articles que je souhaite avant mon départ, vu que c'est demain et que je n'ai pas trop la tête à ça (vous imaginez bien), c'est pour cela que je vous préviens bien évidemment et vous rassure : je continuerai tout cela quand je serai rentrée, parce qu'on ne peut pas passer à côté d'un article sur le code de la route, sur le kitsch, et sur toutes les choses inutiles qu'il faut savoir sur le Liban, parce que c'est bien connu que ce sont les choses inutiles qui sont le plus intéressantes.

à bientôt donc ! (en vrai et en lecture)

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16 mai 2012

La triste fin du petit Happy Donut

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Il était une fois, un petit Happy Donut qui vivait heureux dans son grand palais Dunkin' Donuts avec ses frères et soeurs.

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Mais un jour, un terrible "accident" survint ! Ses frères et soeurs se mirent à le torturer, jaloux de son bonheur !

Tout d'abord, ils le firent tomber dans l'escalier et il perdit un oeil.

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Il fut obligé d'arborer un magnifique bandeau pour masquer sa terrible blessure. Mais il gardait encore son extraordinaire sourire.

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Puis ils planifièrent quelque chose d'encore plus machiavélique pour qu'il perde son deuxième oeil et son sourire que l'on pensait éternel par la même occasion.

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Il tomba dans une profonde dépression et décida de se livrer aux mains de l'ennemi pour en finir plus vite : qu'est-ce qu'un Happy Donut sans ses yeux et son sourire sinon un vulgaire beignet jaune ?!

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Voilà tout ce qu'il reste du triste petit Happy Donut.

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PS : je souhaite passer le reste de ma vie sans plus jamais manger de Donuts ! Jamaiiiiiiiis !

15 mai 2012

Les jus

Mes amis je ne suis pas morte, je n'avais juste pas la motivation nécessaire pour vous écrire. Mais bon, aujourd'hui je reviens de la plage, c'était bien, j'ai bronzé, l'eau était parfaite et donc je me suis dit que je pouvais bien vous faire un article pour l'occasion !

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Je vais donc vous parler des jus libanais ! (aucune logique avec la plage vous l'aurez compris)

Le Liban a cette particularité rare et ô combien appréciable d'offrir une large gamme de jus de fruits frais, pressés un peu partout, que ce soit dans les restos, les snacks, voire des bars à fruits dispersés un peu partout et qui ne proposent que ça.

Pour le moment j'ai pu tester avocat, avocat/fraise (tip tip top trop cool), banane/fraise, un maxi mélange, fraise avec beaucoup de morceaux de fruits, limonade (à entendre au sens citronade en réalité) spécialité de Batroun, goyave, kiwi et mangue. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est archi pas cher du tout ! (et ce que je dis est archi pas français du tout)

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Après cela il vous reste à tester ananas, pomme, carotte, un fruit indéterminé au goût particulier selon le mari d'Isabelle, ou faire tout plein de mélanges selon vos envies.

Je vais vous raconter la petite histoire du jus d'avocat. Tout a commencé dans le restaurant où nous avons goûté pour la première fois le chocolat mou. Le serveur derrière nous au comptoir préparait des tas de jus aux couleurs merveilleuses sans que l'on sache ce que cela pouvait être et nous devions donc laisser parler notre imagination pour deviner. Nous avons vu passer sous nos yeux plusieurs verres remplis d'un liquide vert bien flashis "woah ! qu'est-ce que ça peut être ? de l'avocat ? ça serait bizarre"

Le fait est que c'était bien de l'avocat mais nous n'avons pas tenté l'expérience. Non, nous avons attendu la vallée de la Kadisha pour le faire ! Le résultat était douteux. Très difficile d'aspirer avec la paille, un peu trop sucré, nous étions vraiment surpris. Nous avons retenté l'expérience à Tyr, et je dois dire que le résultat était beaucoup plus satisfaisant, quoique toujours un peu difficile à aspirer (heureusement il y avait des cuillères).

Mais le top du top, celui qui aura sa place sur le podium des meilleures choses que j'ai mangées au Liban : le jus avocat/fraise du snack en face du Musée National.

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Et en plus c'est super beau !

Bref, si un jour vous avez envie d'aller au Liban avec ou sans moi (mais avec moi c'est mieux) ne passez surtout pas à côté de tous ces jus de fruits ! Le rapport qualité prix est assez fou et je ne comprends pas tous les Libanais qui ne boivent en réalité que du Pepsi (DDYDLS et Oscar : oui ! du Pepsi !)

9 mai 2012

Comment je me suis fait sucer le sang au Liban

(en plus ça rime !)

Point de vampires, non plus de chauves-souris, simplement un hippodrome rempli de moustiques en face du foyer, et surtout, en face de notre fenêtre.

La première semaine nous n'avons pas vraiment réalisé, vu que nous avons un peu couru à travers le Liban. Juste une petite piqûre et c'est tout. Les choses sérieuses ont commencé quand nous sommes revenus, et que dans la fraîcheur du soir nous laissions la porte du balcon grande ouverte, la nuit tombant rapidement. Après quelques nuits passées à m'asphyxier sous mon drap pour échapper à la volonté sanguinaire, et encore, ça ne marchait pas très bien, j'ai décidé de sévir.

J'avais la haine. De m'asphyxier, de me gratter, et surtout du harcèlement, parce qu'ils ne viennent pas un par un les bougres.

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(Juste un petit aperçu, j'en ai eu beaucoup plus depuis, vous dis pas comme ça gratte sur la main)

Dans cette grande aventure j'ai découvert que Céline était mon compagnon de fortune (p.132) :

"Le tam-tam du village tout proche, vous faisait sauter, coupé menu, des petits morceaux de patience. Mille diligents moustiques prirent sans délai possession de mes cuisses et je n'osais plus cependant remettre un pied sur le sol à cause des scorpions, et des serpents venimeux dont je supposais l'abominable chasse commencée. [...] Ils étaient venus en Afrique tropicale, [...] contents, quand même contents, jusqu'au dernier globule rouge guetté par le dix millionième moustique."

Pour Mère Supérieure, Père Supérieur et Big Brother qui ont passé des vacances dans le Tarn avec moi et ma tapette à mouches... ce n'était que du fun, cette fois je suis passée à l'étape supérieure. La traque. Jusqu'à la mort. Pour le moment j'en suis à une petite douzaine. J'ai tout d'abord pensé à exposer les corps des victimes devant la porte du balcon pour dissuader les suivants de s'aventurer ici, mais les corps étaient vraiment en trop mauvais état après un passage à tabac à coup de carte du Liban. Parce que sachez qu'une carte du Liban ça ne sert pas qu'à trouver son chemin dans les rues étroites de Beyrouth, ça sert aussi à schlaker le moustique, et ça schlake très bien.

Qui sait à combien s'élèvera le compte ce soir ? Après deux décès ce matin j'ai encore la pêche moi, et puis faut un peu d'entraînement pour garder la main !



ps : à tous ceux qui m'ont dit, quand ils ont su que j'emportais Voyage au bout de la nuit avec moi (et ceux qui l'apprennent maintenant et qui vont dire pareil) "oh non, tu ne vas pas prendre ça ?!" ou "j'ai arrêté au bout de trente pages" ou "c'est spécial", rien de mieux que de lire ce bouquin quand on est en voyage ! Je vous assure que dans un pays plein de moustiques et où il fait très chaud, lire les aventures de Bardamu en Afrique, ça fait plaisir. Rien de tel qu'un compagnon de route à l'humour bien noir quand on s'ennuie un peu à l'étranger.

4 mai 2012

Ma déprime de la nécropole

Comme je le disais précédemment, j'avais placé de grands espoirs en Tyr et surtout dans sa nécropole. Je ne sais pas exactement ce que j'imaginais, certainement un grand espace assez vierge avec des sarcophages un peu partout, ainsi que des loculi, etc, autour desquels on aurait pu circuler aisément, en tout cas j'imaginais tout sauf ce que j'ai trouvé.

Juste avant la nécropole nous étions passés par l'autre site archéologique principal de Tyr, où il avait suffit de dire le nom du grand responsable (que nous avait donné le responsable de l'Ifpo) pour entrer gratuitement et avec un grand sourire en prime. Le site était certes quelque peu perdu dans les hautes herbes, ça ne changeait pas beaucoup des autres sites déjà vus en outre, à part qu'ils avaient des barrières pour qu'on ne puisse pas crapahuter dans les ruines (Margot très triste). C'est d'ailleurs là que j'ai trouvé mon tout premier sarcophage, et de mon corpus en plus ! Il était justement en très bon état et ça m'a fait chaud au coeur.

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Mais quand nous sommes arrivés à la nécropole j'ai tout de suite déchanté.

Faisons tout d'abord un petit topo. Les seules images que j'avais à ma disposition de la nécropole avant cela se trouvaient dans un livre de M. Rey-Coquais, un des grands chercheurs français pour ce qui est des inscriptions du Liban. Elles montraient des sarcophages bien en évidence, au milieu d'espaces libres, sans parasites, sans rien, certes pas toujours bien cadrées mais je n'allais pas chipoter pour ça. Mais voilà, M. Rey Coquais était venu en mission officielle, accompagné certainement de trois ou quatre assistants pour l'aider à débroussailler et à disposer les pierres.

Quand je suis arrivée, c'était un champ de bataille. Il y avait des sarcophages. Oui. Perdus au fin fond des hautes herbes, et quand je dis hautes, je dis hautes comme moi, avec simplement le toit qui dépassait par miracle. Collés les uns aux autres, par paquet de trois parfois, empêchant toute volonté de trouver une inscription sur les côtés. Mangés à moitié par les plantes grimpantes, coupant les inscriptions à la moitié, quand il y en avait. Enterrés, avec un bout d'arête du toit pour seule trace d'existence. En mauvais état, avec des inscriptions tout bonnement illisibles avec le temps, la pollution, le mauvais traitement.

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J'en ai trouvé des très beaux, heureusement. Sur environ deux cents inscriptions, j'ai pu prendre une trentaine en photos. C'est peu mais c'est déjà ça, et malheureusement c'est le lot de beaucoup de personnes dans ce genre de travail, je m'en rends compte maintenant. Je ne suis pas déçue de ce que j'ai trouvé, parce que j'ai trouvé mes pierres et mes inscriptions, j'ai pu les contempler et les toucher comme je le souhaitais, j'ai trouvé le concret de tout ce que je voyais sur des feuilles de papier, et ça c'est quelque chose d'assez extraordinaire à vivre. Je suis juste un peu triste de cette naîveté que j'avais et que j'ai du perdre face à cette nécropole, cette nécropole qui donne l'impression de n'avoir jamais connu trace humaine depuis bien des siècles, cet îlot de tranquilité au milieu du bruit de Tyr.

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4 mai 2012

Jours six et sept

Mon dieu, qu'est-ce qu'on a bien dormi à l'hôtel de Byblos, le lit était hyper confortable, les fenêtres étaient à double vitrage et nous n'avons rien entendu de l'autoroute, et surtout, surtout ! on a eu un petit déj au lit ! Oui parce que vouyez-vous, il suffisait d'appeler la réception le matin pour qu'on nous apporte un super petit déj sur plateau géant que nous nous sommes empressées de prendre au lit. Le pied.

avant :

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après :

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Puis direction le site antique de Byblos qui remonte au moins jusqu'au quatrième millénaire et qui va jusqu'à une citadelle croisée perchée en plein milieu des ruines romaines et perses. Nous y avons passé bien deux heures, parce que quand même, on est en études classiques avec un guide archéologue ou on ne l'est pas ! Mais bon, faut dire qu'il faisait un temps magnifique, qu'on avait vue sur la mer et que le site était hyper beau, perdu au milieu des fleurs et seulement quatre touristes avec nous pour un site assez grand, ça faisait assez bucolique.

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Puis nous nous sommes baladés tranquillement dans le centre-ville, entièrement refait pour être piéton, où j'ai enfin pu acheter des cartes postales ! Je vous assure que c'est rare à trouver au Liban, étonnant. Nous avons mangé rapido puis hop hop direction la voiture pour nous rendre en 3h à l'autre bout du Liban à Tyr. Pour cela nous avons emprunté l'autoroute, mais le problème c'est qu'elle ne va pas jusqu'au bout, et que la fin n'est pas "délimitée" comme on pourrait si attendre. C'est simple, vous êtes sur l'autoroute et 10 mètres plus tard vous êtes dans la continuité de l'autoroute qui n'en est plus une, sur une route en terre battue avec rien de l'autre côté, juste des amas de terre et quelques barbelés. Pendant ce temps à droite, trois casques bleus avaient l'air de s'ennuyer profondément.

Tyr... que dire de Tyr ? Ceux qui connaissent mon sujet de mémoire savent certainement que j'avais placé de grands espoirs dans cette ville. Nous dirons qu'elle est plus "authentique". Déjà on y croise beaucoup plus de femmes voilées, beaucoup plus d'hommes qui nous regardent avec insistance, et puis l'ambiance générale n'est pas du tout la même que dans les autres villes libanaises que j'ai pu voir. Tyr est vraiment à part, et à part le site archéologique de la presque-île et la nécropole il n'y a vraiment rien à voir (je reparlerai de ces deux sites plus tard). Le Liban a cette particularité rare d'aimer jouer avec les fils électriques, mais à Tyr nous atteignons le pire du pire, le cauchemar des électriciens.

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Nous avons visité les sites archéologiques en arrivant, puis nous sommes allés à l'hôtel, très kitsch, qui a subi une coupure de courant générale au bout de 10 min "c'est le Liban, il ne faut pas s'étonner, ça arrive souvent". Ce soir là ils louaient la terrasse de la piscine pour le mariage le plus kitschissime que j'aie jamais vu (ne vous en faites pas, le kitsch libanais sera le sujet d'un article futur). L'hôtel était sympa mais pas aussi confortable que celui de Byblos, et le petit déjeuner n'était pas au lit, bouhouhou, mais c'était un buffet à volonté, aaaaaaah !

Nous n'avons pas visité Tyr plus que cela et sommes directement repartis vers l'intérieur des terres pour visiter le château croisé de Beaufort. Alors je ne sais pas vous, quand tout le monde me dit "ah, le château croisé de Beaufort, à voir absolument !" je m'imagine un château immense perché sur la montagne, avec pleins de recoins partout, un peu comme "notre" château mais beaucoup plus grand. Que nenni ! le château de Beaufort a subi maintes et maintes attaques, que ce soit à l'époque moyenâgeuse aussi bien que moderne. C'était donc un gros amas de cailloux, bon, de pierres. Enfin surtout sur le dessus, donjon et compagnie, parce qu'en fait quand on descendait à l'intérieur, en cherchant bien un petit passage, il y avait en effet plein de recoins sympa. Et autant vous dire qu'il n'y avait que nous et les ouvriers (oui j'ai oublié de vous dire que justement le gouvernement a décidé de faire quelque chose pour lui et il est en pleine de rénovation, faudra revenir quand il sera fini !) sur ce château (et je ne vous parle pas des normes de sécurité...)

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Nous sommes ensuite repartis vers la côté pour visiter Sidon. Ah, Sidon... enfin des vrais souks ! une bonne ambiance, des gens sympathiques, des super pâtisseries (qui n'ont pas fait long feu), de la super vaisselle (Mère Supérieure c'est pour toi), des super plats de poissons, tout super quoi, faudra qu'on y retourne ! Pour ce qui est des trucs historiques à visiter, seulement le château de la mer en plein milieu du port (très sympa, mais là il y avait beaucoup plus de monde :( ) et le temple d'Echmoun (équivalent d'Asclépios, le dieu de la médecine). Le gardien du temple nous a offert des goyaves, elles étaient bien bonnes !

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Puis nous sommes revenus tranquilou au bercail, et je peux vous dire qu'un dimanche soir, y a vraiment personne à Beyrouth !

3 mai 2012

Day number five

Retour à l'hôtel de Shining où nous avons pris un petit déjeuner salé comme c'est l'usage au Liban (des olives et du fromage faut s'y faire !)  puis direction le reste de la vallée de la Qadisha. Pour vous rassurer, il y a moins de ruines de temples et plus d'ermitages et d'églises.

Nous sommes tout d'abord descendus au tréfond de la vallée pour visiter le monastère de saint Elisée (Deir Mar Elisha)

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Je n'ai pas pris l'intérieur parce qu'il était moins joli et en rénovation. Voici la route qu'on a empruntée vue de l'autre côté de la vallée, de l'ermitage de saint Simon.

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L'ermitage de saint Simon est certainement le plus classe des deux. Il faut savoir que la vallée de la Qadisha est pleine de grotte et quand Simon a décidé de devenir ermite et qu'on le laisse à paix, ça a été très facile. Son ermitage est beaucoup plus authentique que celui de saint Elisée qui a connu maintes rénovations, améliorations, etc. et dont on ne peut plus voir l'état d'origine. Celui de saint Simon est tout simplement la grotte d'origine, certes avec quelques rajouts de barrières de sécurité, vu que c'est à flanc de la falaise, mais la grotte d'origine tout de même, avec un magnifique escalier pour monter (à la base il avait une échelle qu'il planquait chez lui pour qu'on ne puisse pas monter)

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Je vous assure que ça fait rêver une maison comme ça !

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Après ça nous sommes remontés bravement, sous un soleil de plomb, et nous sommes rapidement passés visiter la résidence d'été du patriarche maronite (et elle était bien classe, moi qui vous le dis !) et je vous montre la belle frise de l'église intérieure qui change de tous les anges qu'on croise d'habitude, la vallée de la Qadisha elle-même

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Puis direction Qsar naos où nous avons visité les seuls temples de la région ! (enfin, il y en avait encore deux autres mais nous n'avions pas le temps) j'ai même trouvé mon premier serpent endormi en escaladant un des temples.

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En repartant nous sommes passés par Kousba réputé pour son vendeur de glaces Salem et en effet elles étaient excellentes ! Tout le monde s'arrêtait en voiture pour en venir en acheter, un vrai défilé de couleurs. J'ai pris un Kilimandjaro, ie un chocolat mou avec de la meringue, excellent ! alors je tiens à dire que le premier chocolat mou était très étrange au niveau de la consistance parce qu'en réalité c'est simplement de la glace au chocolat avec de la chantilly et du coulis de chocolat chaud.

Nous avons définitivement quitté la montagne pour nous rendre sur la côte en passant par le château de Mseilha, qui est devenu NOTRE château avec ma chère camarade de M2, parce que sérieusement, il avait trop classe.

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Batroun :

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Puis nous avons continué vers Batroun, réputé pour sa limonade (très très bonne), son mur phénicien qui n'est pas phénicien, et quelques églises. Ah oui, il y a aussi les restes d'un amphithéâtre romain dans le jardin d'un photographe ! Mais nous ne sommes pas restés longtemps car il fallait absolument se rendre à Byblos pour assister au coucher de soleil !

Byblos et son petit port de pêche, ça fait rêver hein ?

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Nous avons posé nos affaires dans l'hôtel de rêve (qui sera encore mieux le lendemain matin) et nous sommes allés manger chez Pépé

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Au moins je suis sûre de ne pas avoir raté mon séjour à ce niveau !

2 mai 2012

Pour les rabats-joie !

Voici quelques preuves de ma présence au Liban pour une Larve râleuse et Mère Supérieure !

Quand j'escaladais le temple de Fakra

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Quand j'ai été la première à poser le pied sur la pierre la plus grande du monde et à y planter le drapeau libanais (comment ça il y était déjà ?)

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Dans la chambre d'hôtel hyper confortable de Byblos

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Si vous vous demandez ce que j'étais en train de faire...

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Vous vous rendez compte que je suis obligée de spoiler mon futur magnifique article sur Byblos ! C'est une honte.

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Et voici mon dos extraordinaire pour le bouquet final.

2 mai 2012

Day number four

Pour ce début de périple à travers le Liban, nous sommes partis direction la montagne, la vraie, la sauvage, celle qui ressemble aux Alpes du Sud, tout cela sous un soleil magnifique.

Le premier arrêt s'est fait... pour des ruines ! Le mieux étant tout de même de savoir où elles se trouvaient. Dans le jardin d'un maison vide (avec une très belle terrasse soit dit en passant). C'était un tout petit temple romain (comparé aux précédents tout du moins)

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Et si on admirait un peu la montagne !

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Nous avons ensuite continué sur deux sites, l'un étudié par un chercheur de Lyon, l'autre par le mari de ma prof. C'est dans les moments où quelqu'un vous parle de la frustration d'une fouille inachevée que l'on comprend toute la difficulté du métier d'archéologue. On ne peut plus faire de nouvelles fouilles au Liban car ils manquent d'effectifs pour couvrir les chantiers, seules les anciennes fouilles et les fouilles de sauvetage (quand on veut construire un immeuble et qu'on tombe sur un mur antique) sont exploitées, et pourtant il y a encore de nombreux trésors à découvrir sous leur sol.

Pause midi, nous avons pu assister à la préparation de leur pain traditionnel (les grandes galettes qu'on ne connaissait qu'en sachets pour le moment). Vous prenez un grand wok, vous le retourner avec le réchaud en dessous. Vous prenez un gros coussin rond, à peu près le même diamètre que le wok, en espèce de matière gonflable (jamais vu ça avant), vous étalez une toute petite boule de pâte dessus, de la vraie matière élastique, et vous mettez le coussin sur le wok, façon tampon, et hop votre pâte cuit, et ensuite vous la récupérez chaude et croustillante, un met divin, j'aurais pu me nourrir de cela à vie.

Sur la route, nous avons fait un détour pour aller voir une magnifique chute d'eau. Je ne vous parle même pas du vacarme et du débit de la chute, forcément, c'est la période de la fonte des neiges.

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Nous sommes ensuite repartis, direction la vallée de la Qadisha où nous avons visité quelques petits villages, notamment Asrun "le bouquet de roses" de Lamartine, surnom donné par la présence des toits de tuiles rouges qui forment un petit bouquet sur le versant de la montagne. Malheureusement la présence constante de constructions en béton pollue ce âvre de paix. Puis passage par Bécharré pour monter plus haut dans la montagne et nous rendre dans une des deux réserves naturelles des cèdres. Je vous informe que si vous allez skier à la station de la Qadisha et qu'il fait très beau temps, vous pouvez voir la mer tout en faisant votre piste rouge ! C'est pas trop la classe ça ?

Alors je ne sais pas vous, mais quand on entend réserve de cèdres on s'imagine quand même une belle étendue de forêt, surtout pour l'emblême du Liban. Que nenni, ce qu'on appelle "les Cèdres" c'est un bosquet, oui, juste un bosquet de cèdres. ça et la réserve du Chouf (qui est un peu plus grande par contre) c'est tout ce qu'il reste de ces arbres millénaires.

Malheureusement les Cèdres étaient fermés, mais le spectacle n'en était pas moins magnifique, voir ces arbres qui renferment tous les secrets de l'antiquité du Liban recouverts par la neige, ça vaut le détour.

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Il parait que le plus vieux de la réserve a au moins 6000 ans ! Voici le plus gros, qui était juste à côté de la réserve, parmi les boutiques souvenirs :

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C'est dans cette vallée que se trouve l'hôtel de Shining, Mère Supérieure, nous pensions qu'il n'y avait que nous, mais en fait deux autres français étaient présents, nous ne l'avons su que le lendemain en espionnant le registre. Un vrai hôtel aux longs couloirs, aux salons à thème avec des oiseaux empaillés. Je me répétais "Redruuuuuum" et je remerciais l'absence d'ascenceur.

1 mai 2012

Sous le soleil des tropiques

Aujourd'hui, j'avais la flemme de vous écrire un truc sérieux où je devais faire fonctionner mes petites cellules grises pour me rappeler tous les trucs passionnants que j'avais fait dans la vallée de la Kadisha (en vrai je m'en souviens parfaitement bien, juste de la vraie flemme, bouh c'est mal), je vais donc vous demander de choisir entre deux choses ! et rien que deux !

Beyrouth

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Byblos

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Alors vous préférez lequel ?

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